Stratégies d’internationalisation des entreprises : Quelles sont-elles ?

Face à une internationalisation grandissante du marché, les entreprises purement nationales ont des difficultés à conforter avec solidité leur position. L’internationalisation peut alors se définir par l’ouverture de nouvelles parts de marché à l’international. Elle inclut de nombreux avantages commerciaux en tant que stratégie offensive. Il revient donc aux entreprises de choisir une stratégie d’internationalisation qui va faciliter leur intégration dans ce monde aussi vaste des échanges. Un large choix de stratégies leur est donné !

La stratégie internationale

Pour adopter la stratégie dite internationale, une entreprise doit développer des compétences et des connaissances qui favorisent le management. Ces compétences et connaissances le seront à l’échelle nationale, avant d’être transférées à l’étranger. Dans cette optique, il faut se baser sur les atouts techniques, humains et organisationnels de la société mère.

Cette stratégie est adoptée par des sociétés novices en matière d’internationalisation. La plupart du temps, ces entreprises limitent leur processus d'internationalisation aux coûts de structure et de coordination. La stratégie internationale est également adaptée aux sociétés qui délimitent leur activité en priorisant certains pays.

En effet, le paramètre majeur à considérer dans ce type de stratégie est la gestion des échanges commerciaux avec les sociétés étrangères. Dans cette logique, une entreprise internationale doit maîtriser les réalités interculturelles des pays allochtones, afin que les négociations soient facilitées.

La stratégie multinationale

Les firmes multinationales implantent leurs activités de production et de vente dans divers pays pour bénéficier des meilleurs services. Ces sociétés usent de l’investissement direct pour créer des unités de production locale dans les pays étrangers.

La prise de décision stratégique est limitée au siège de la société, pendant que les unités locales gèrent les affaires locales. Les activités commerciales des multinationales sont propres à chaque section locale. Cette stratégie s’oppose à la standardisation et opte plutôt pour la spécialisation locale du marché.

Les éventuels marchés d’entreprises multinationales sont :

  • les marchés à faible intensité concurrentielle ;
  • les marchés ayant une croissance forte ;
  • les marchés de taille.

Les facteurs de réussite de ces types d’entreprise sont la direction des opérations entre siège et filiales, puis la gestion des mutations internationales. Sans bien évidemment oublier la position et l’image des diverses unités au sein des pays étrangers.

La stratégie globale

Ce type de stratégie vise l’adoption d’une politique d’optimisation et de standardisation des ressources. Ici, le monde est considéré comme l’unique marché. La stratégie globale se base sur la présence commerciale et industrielle d’une entreprise mondialement reconnue. Les offres de ces entreprises sont standards et font l'objet d'une commercialisation polyvalente. De plus, ces offres sont caractérisées par une coordination centrale des activités, ainsi qu’une production d’interdépendance stratégique. Les activités au cœur de la stratégie globale sont la recherche d’une économie à échelle, la partition des coûts, la gestion des flux et l’intégration de la recherche au plan mondial.

La stratégie transnationale

Dans cette stratégie, une entreprise transnationale néglige l’importance de l’estime de son pays d’origine. Elle favorise un mixage de culture, c’est ce qui explique son désintérêt vis-à-vis de sa nation de provenance. Elle n’a aucune identité nationale.

La conciliation de forces de l’intégration globale justifie le fait que cette stratégie soit un processus d’internationalisation avancé. En plus, ces forces doivent être compatibles aux exigences d’adaptation liées aux spécificités locales des marchés ciblés. Plus précisément, une entreprise transnationale opte pour une stratégie globale dans le but d'obtenir un privilège concurrentiel à l’échelle mondiale.

Le but souhaité par cette stratégie concerne les bénéfices liés aux coûts. Ils sont rendus possibles grâce à la gestion généralisée des activités, gestion qui veille à la réactivité et à la flexibilité de l’identification et de l’exploitation des opportunités locales. Les paramètres de succès de cette stratégie sont l’aptitude d’une entreprise nationale à collaborer avec les exigences d’intégration et de différenciation, puis la transformation des contradictions en réalité opérationnelle.

La stratégie d’approvisionnement

Ici, l’entreprise s’installe dans un pays étranger pour se rapprocher d’une source de matières premières. La stratégie d'approvisionnement concerne aussi la recherche de la proximité d’une entreprise avec ses fournisseurs. Cette stratégie favorise d'une part la maîtrise de la qualité et du coût des matières premières. D'autre part, elle facilite le contrôle des approvisionnements de matières premières. La stratégie d’approvisionnement peut concerner les sociétés qui désirent s’implanter dans un pays ayant de bonnes infrastructures ou de la main-d’œuvre. Elle est par exemple adoptée par la majorité des compagnies d’extraction.

La stratégie de marché

Les entreprises qui adoptent cette stratégie visent la conquête de nouveaux marchés. Elles s'adaptent à ses attentes et considèrent les risques avant son implantation. Dans l’application de cette stratégie, il est recommandé de recruter des employés autochtones. Ces travailleurs locaux connaissent les besoins de la zone d’implantation. De plus, il est primordial que les consommateurs soient convaincus de l’implication de travailleurs provenant de leur pays. Enfin, les entreprises fondées ou rachetées par les acteurs ayant recours à cette stratégie sont nommées "filiales-relais".

La stratégie de rationalisation

Elle est la stratégie la plus populaire. Les entreprises qui en font usage recherchent la diminution des coûts de production à travers la sous-traitance et les délocalisations. Cela s’explique par le recrutement d’une main-d’œuvre locale plus docile et moins coûteuse. Dans cette logique, nous pouvons parler des sociétés qui délocalisent leurs entreprises vers des nations comme l’Inde et la Chine. Ces entreprises créent une variété de filiales-ateliers.

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